Putain de poussière

Un matin gris, comme ses yeux,
Il est parti rencontrer Dieu
Un soir de mai, beau coup du sort,
Nous sommes restés sur son lit d’ mort
A déverser, à gros bouillons,
Nos pleurs amères, désillusions…
Putain de vie, pourquoi si vite,
J’en pouvais plus, j’ai pris la fuite,
Me suis r’ trouvée, en bas de la rue,
Seule et en larmes, j’étais perdue
Envie d’hurler, envie de rien,
A quoi ça sert, il est si loin
Un soir de mai, j’ai pris dix ans
Putain d’ poussière, comme un serpent
T’as pris sa gorge et ses poumons
Pour l’étouffer et couper l’ son
T’as laissé là sur le carreau
Une veuve, des fils et moi, bravo !
T’es fière de toi ? T’en veux encore ?
Laisse les, fous l’ camp, basta la mort !
Un matin gris, comme ses cheveux,
Il est parti et dans ses yeux,
J’ai pu y lire la délivrance,
Un beau 8 mai, sa seule revanche...



Il aurait eu 68 ans dans 2 jours.

Commentaires

joli texte ici aussi et merci pr le commentaire touchant
Bridget a dit…
Merci et très sympa à toi d'être passée par ici, c'est un honneur !

Posts les plus consultés de ce blog

Givrés

Parfum de craie

(...)