La sirène
Rien eu à faire, ton chant l’aura attiré lui aussi. Voix cristalline et pure. Du dehors seulement. A la surface.
C’était pourtant un loup de mer averti… tempes grisonnantes, peau mate, et sillons au coin des yeux. Il en avait déjà essuyé des rafales. Pas un marin d’eau douce, pas un p’ tit moussaillon… non, rien à voir… Un de ceux à qui on ne la fait pas… un qui en a vécu des expédition, qui a mouillé dans plus d’un port, qui en est toujours revenu, la tête haute, le menton fier, le sourire aux lèvres, le cœur accroché…
Mais tu as su si bien t’y prendre… une fois de plus… une fois de trop…
Refrain mélodieux et envoûtant d’une partition pour quatre mains… regard hypnotique dans lequel il a plongé, sans bouée de sauvetage… écailles douces et argentées devenues sous tes eaux salées des lames tranchantes qui l’ont tailladé, saigné… queue frétillante infernale qui l’a entraîné à la dérive…Noyade préméditée… Cimetière sous-marin… Mais il se débat, tu lâches prise, il remonte à la surface… L’oxygène s’est raréfié, il faut faire vite… Tu chantes encore mais la pression est trop forte, ça fait mal… Ta voix s’éloigne… Il reste là, sur un banc de sable, en lambeaux, mais vivant…
Tu replonges, regagnes tes abysses… noires et froides…
Un voilier approche… la mélodie lancinante reprend…
Arrête maintenant, il est temps, laisse le passer…
C’était pourtant un loup de mer averti… tempes grisonnantes, peau mate, et sillons au coin des yeux. Il en avait déjà essuyé des rafales. Pas un marin d’eau douce, pas un p’ tit moussaillon… non, rien à voir… Un de ceux à qui on ne la fait pas… un qui en a vécu des expédition, qui a mouillé dans plus d’un port, qui en est toujours revenu, la tête haute, le menton fier, le sourire aux lèvres, le cœur accroché…
Mais tu as su si bien t’y prendre… une fois de plus… une fois de trop…
Refrain mélodieux et envoûtant d’une partition pour quatre mains… regard hypnotique dans lequel il a plongé, sans bouée de sauvetage… écailles douces et argentées devenues sous tes eaux salées des lames tranchantes qui l’ont tailladé, saigné… queue frétillante infernale qui l’a entraîné à la dérive…Noyade préméditée… Cimetière sous-marin… Mais il se débat, tu lâches prise, il remonte à la surface… L’oxygène s’est raréfié, il faut faire vite… Tu chantes encore mais la pression est trop forte, ça fait mal… Ta voix s’éloigne… Il reste là, sur un banc de sable, en lambeaux, mais vivant…
Tu replonges, regagnes tes abysses… noires et froides…
Un voilier approche… la mélodie lancinante reprend…
Arrête maintenant, il est temps, laisse le passer…
Commentaires
Je viens de voir que ton bébé-blog est en cours de gestation : bravo !
Hâte de voir la petite frimousse du nouveau-né. Je viendrai lui rendre très vite une visite de courtoisie bien sûr...