Trois petits tours et puis s'en vont...

Toutes ces images sans queue ni tête qui se succèdent à l’intérieur, qui te font mal, te font crier, te laissant là déboussolée.

Des coups d’angoisses, peurs d’abandon, besoin de contacts, de te lover. Viens là ma douce, t’as le droit de pleurer, les yeux fermés dans ton sommeil, agité par les tourments de l’inconscient te ramenant à ta réalité.

Accuse le choc, laisse-toi aller, frappe le sommier les poings serrés, trouve là ta voie, celle qui te soulagera. Tu me repousses et me reprends, dix fois, vingt fois, y a pas de raison de ne pas me le faire payer.

Le manque, l’absence ont déboulé dans ta vie claire, sans que t’aies rien demandé, et si le jour, tu fais comme si, la nuit reprend ses droits, ce n’est plus toi qui choisis. Tout ce que tu voudrais ne pas montrer, parce que t’es forte sur tes petits pieds, déboule en bloc sur l’oreiller.

Tu secoues tes boucles, regard perdu, batailles en vrac... ta seule réponse à mes questions : de simples, douloureux et lancinants « non !». Je sais que c’est pas ce que tu voulais.


Ce qu’il me reste dans ces moments, ce qui me fait tenir, c’est le seul espoir que quelques longues heures plus tard, quand tes désirs fantômes auront quitté ton lit, tu bondiras en me pardonnant hors de la nuit…

Commentaires

Anonyme a dit…
C'est nul ce mot "commentaire" sur nos blogs.
Y'a rien à commenter de ta note. Y'a seulement à t'écouter, à s'assoir en face de toi, à te servir un bon café serré, qui vient de la brûlerie Le Valois, à Angoulême.
Et puis te dire ce qu'à moi on m'a répété trop de fois. Et toutes ces fois j'ai haïs celui ou celle qui me le disait, parce que je savais que c'était vrai, et c'était ça le pire, l'inacceptable:
- ça va passer.

Oui ça passera. Mais pas tout seul. Et pas tout de suite. C'est quand j'aurai décidé que ça sera suffisant. J'en ai trop souvent bu de ce café là, que j'aimais aller chercher à la brûlerie, en face de Chez Paul. Trop bu. Trop eu besoin de ce réconfort là. C'est d'un pathétique. Oui je sais. Je m'en fous. ça me faisait de bien. Y'avait que ça qui me faisait du bien.
ça passera. Oui. Si tu décides qu'il en est temps. Allez bridget, écroule toi. Et puis donne un coup de talon dans le fond de la piscine: à la surface on respire mieux. Même s'il pleut. Je t'embrasse.
Anonyme a dit…
Rythme rapide, lancinant, jeu des mots en accord avec les émotions. Un très beau moment à te lire.
merci.
Bridget a dit…
@Elle :
Bien sûr que tu as raison, ça passera. Ce qui me fait rager, c'est l'impuissance que l'on montre devant la souffrance de ses petits parfois, c'est juste ça qui fait mal, et là, il est bien profond le sol de la piscine... je t'embrasse aussi Elle.

@Lilylune :
Bienvenue et merci pour tes mots sur cette page. Reviens quand tu veux.
Great blog I enjoyed reaading

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