Puzzle

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Curieux mélange
Qui absorbe, qui dérange
L’envie irrépressible de briser le miroir
Faire voler ce reflet dans la froideur du soir
Recueillir les éclats des moments explosés
Numéroter les bribes une à une retrouvées
Par orgueil ou envie
Retenir le sacré
Par dépit ou colère
Immoler les amers
Glisser en pente douce
Vers la folie extrême
Regorger de désirs
Aller où ils emmènent
Ignorer les pudeurs
Abattre les préjugés
Retrouver les essences
Les parfums oubliés
Les cœur-à corps velours
Les ballets déhanchés
Egrener les heures blanches
Parsemées de murmures
Les matins silencieux
Où fondent les armures.

Commentaires

:: Karine :: a dit…
eh, mais cela a changé ici !!!
et tu reprends du service aussi :-)
bravo
01 février, 2010
caramel a dit…
"immoler les amers"...comme j'aimerais!
Joli poème, qui me fait fondre, je ne peux m'empêcher de penser à ces femmes issues des tragédies de Racine, fortes et fragiles à la fois, tes mots raisonnent et rebondissent, je les mets en scène dans ma tête folle...
03 février, 2010
well a dit…
Briser le mouroir
et s'entendre dire
ne serait-ce qu'un soir
Tu es belle à mourir ?

Happy Valentine Bridgetinha
14 février, 2010
Bridget a dit…
@Karine : plutôt que déménager, je change la déco ;)...

@Mel : fragile ici, plus forte dehors, nécessaire complémentarité... garde ta tête folle le plus longtemps possible, elle te va bien ;)

@Well : je découvre ton message avec un peu de retard, mais je le prends sous mon aile pour le couver et le faire grandir ;)
Merci Well !
23 février, 2010
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