Juste un cri

Nous sommes là, pantelants, livides, malhabiles
Bafouillant, ressassant nos discours inutiles
Que peuvent bien faire les mots, creux, vides et insensés
Contre ce cauchemar naissant pour cette mère endeuillée
Que dire à ce père aimant qui bascule au vent
Qui s’émiette de douleur, ce roc, ce géant
Petite bulle naissante éclatée en plein vol
Tu laisses derrière toi des rivières sur nos sols
Je veux hurler leur peine dans un cri rauque puissant
Et que tu l’entendes dans ton ailleurs béant
Ce gouffre, cet abîme qui se referme sur toi
Dans un tremblement de cœur, pour la dernière fois.

Commentaires

Cephee a dit…
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