Au nom du père
A la pointe du jour, quand
le silence tranquille vient bercer tous mes rêves, faire disparaître mes peurs
et mes colères, j’imagine ce voyage que l’on ferait encore. Un voyage
enchanteur, dans la forêt des songes, des fantômes bienveillants. Il nous
emmène tous deux, au coeur de nos souvenirs, reprend les chemins connus, nous berce de
mille chansons. Les jours sont des secondes, les années des soleils, nous
marchons côte à côte, remplis de feux ardents. Là les mots n’ont plus cours,
ils flottent et disparaissent, ils laissent à nos sourires la place qu’ils
méritent. Tu redeviens vivant, ton ombre sur le côté, je redeviens enfant et ma
main dans la tienne, me voilà rassurée. Il y a sous le platane la liberté qui
roule, l’avenir qui me regarde et toi qui me protège.
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