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Affichage des articles du septembre, 2007

Libération

Onde sismique déferlante et ravageuse. Colère, cri, rage, expulsion chaotique. Le corps-éponge boit-sans-soif se tord et dégorge le trop plein, la goutte qu'il ne pouvait plus absorber. Panique et incompréhension. Les apparence souvent trompeuses sont mises à nu, la faiblesse démasquée dans un hurlement salvateur. Minutes écarlates et volcaniques mode no control . L'accélération est brutale. L'oeil du cyclone se rapproche. L'aspiration inévitable. Tourbillon enivrant : les neurones se percutent et explosent. Observation hautaine de l'autre, le double, resté au sol, vidé et aplati. Quelques secondes en flottement, un entre-deux cotonneux : la redescente des enfers. Silence et ahurissement. Libération. Survie.

Entre parenthèses...

Entre parenthèses j’aimerais te dire, comme un secret d’enfant qui s‘envole et s’affranchit sans s’en soucier de la parole donnée, combien je t’ai aimé. C’était il y a longtemps, ailleurs, à des années lumières, au Sud, au Nord, c’était hier. La rencontre fut magique, le charme a opéré… Djembé endiablé, ambiance tribale, couloirs tamisés, guitare folle et voix cassées. Les langues déliées, les yeux pour s’explorer, nos corps n’en pouvaient plus et se sont pris au jeu. Rapprochement timide par les lignes de nos mains, foutaise ou vérité, peu importe finalement, je ne retiendrais qu’une chose s’il le fallait : nos regards à cet instant comme des lames étincelantes plongées dans l’âme de l’autre pour en extraire l’essence. Les gestes plus précis et nos souffles coupés, le monde n’existait plus, le pacte était scellé. Comme des pions sur l’échiquier de nos vies, nous avons avancé. Les lignes étaient fragiles, les fous un peu trop fous, la tour était penchée, le roi en échec, la