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Affichage des articles du août, 2014

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Le soleil encore tiède de septembre fut mon seul compagnon aujourd'hui Je m'étais pourtant ensevelie sous le joyeux brouhaha des autres Leurs mots décousus formant une langue inconnue Leurs corps trop en mouvement créant une valse incessante Qui me remontait invariablement à la surface de mon monde    Ce monde sans voix, ce monde sans cri Un cocon précieux, une bulle protectrice Pleine d’une infinie tendresse, d’une douce mélancolie La foule n’aspire pas, elle déverse Ses émotions bruyantes en écho des miennes, silencieuses.