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Affichage des articles du septembre, 2012

Heure creuse

Le vin dans mes cellules danse et ondule Emmenée par les vagues incessantes de ce corps étranger Je me laisse dériver Elles me bercent, me caressent Soulèvent ce corps lourd et inerte Flottant dans leurs bras d'écume amère il tangue Le cœur prêt a passer par dessus bord. La houle se fait plus forte Nuit pleine et lune masquée L'esprit engourdi sombre. L'aube épineuse se lève sur les parois de cristal asséchées Une unique larme rouge aux reflets irisés Me rappelle la pâleur de ces heures à pleurer sur vos tombes.