Heure creuse
Le vin dans mes cellules danse et ondule
Emmenée par les vagues incessantes de ce corps
étranger
Je me laisse dériver
Elles me bercent, me caressent
Soulèvent ce corps lourd et inerte
Flottant dans leurs bras d'écume amère il tangue
Le cœur prêt a passer par dessus bord.
La houle se fait plus forte
Nuit pleine et lune masquée
L'esprit engourdi sombre.
L'aube épineuse se lève sur les parois de cristal
asséchées
Une unique larme rouge aux reflets irisés
Me rappelle la pâleur de ces heures à pleurer sur vos tombes.
Commentaires
En corde rappelle cette autre enfouie naissance
De sang teinte originelle et du son verre timbale
Me relie à la corbeille bercée de mon enfance.
... et la vie continue .. splendide votre style !
Yves qui est très heureux d'avoir fait ta co-naissance!