(...)

Le soleil encore tiède de septembre fut mon seul compagnon aujourd'hui
Je m'étais pourtant ensevelie sous le joyeux brouhaha des autres
Leurs mots décousus formant une langue inconnue
Leurs corps trop en mouvement créant une valse incessante
Qui me remontait invariablement à la surface de mon monde  
Ce monde sans voix, ce monde sans cri
Un cocon précieux, une bulle protectrice
Pleine d’une infinie tendresse, d’une douce mélancolie
La foule n’aspire pas, elle déverse
Ses émotions bruyantes en écho des miennes, silencieuses. 

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