Scène d'automne
Voilà que le vent se lève et qu’elle retombe. Recroquevillée et immobile, bercée par le sifflement qui déchire le silence. Le vent est loup, la louve s’invente.
Au creux de ses arpèges, au plus haut de sa rythmique, elle se fond en mélodie, bouillonne des notes inaudibles.
Il n’y a qu’elle pour les entendre, que lui pour les porter. Elles gonflent et s’étirent à lui exploser le gosier. Pas un écho, pas un murmure.
Le chant s’envole, prend sa douleur, tempête au loin. Derrière la porte le sol qui gronde, la pluie qui bat. Des gouttes s’infiltrent, inondent le sol.
A genoux dans la flaque, elle éponge de ses lambeaux obscurs ses doutes liquéfiés.
Au creux de ses arpèges, au plus haut de sa rythmique, elle se fond en mélodie, bouillonne des notes inaudibles.
Il n’y a qu’elle pour les entendre, que lui pour les porter. Elles gonflent et s’étirent à lui exploser le gosier. Pas un écho, pas un murmure.
Le chant s’envole, prend sa douleur, tempête au loin. Derrière la porte le sol qui gronde, la pluie qui bat. Des gouttes s’infiltrent, inondent le sol.
A genoux dans la flaque, elle éponge de ses lambeaux obscurs ses doutes liquéfiés.
Commentaires
Comme le vent qui joue des percus dans le conduit de cheminée...
Très beau ton texte.
A quand une édition précieuse?
J'aurais aimé l'écrire celle-ci ;-) !
@Jean :
Merci Jean, mais l'édition précieuse conviendrait mieux à tes photos ! J'aime écrire mes petites bafouilles ici, mais cela me suffit amplement... pas d'autre but à l'aventure :-) !
à plus
Ce doit être toutes ces couleurs chaudes et flamboyantes qui nous remplissent les pupilles !
Merci Mr de ton passage, à bientôt !!