Spirale
Emportée dans la roue du plaisir d’être deux
Me laisser enivrée et entrer dans ce jeu
Qui m’attire, qui m’aimante
Me chamboule et me hante
Complicité d’un soir, surtout ne rien attendre
Rencontres épisodiques par-delà les méandres
De nos vies solitaires, de nos pas parallèles
On s’observe et l’on cherche le signal, un appel
Je sens ma volonté, ma résistance me fuir
Son charme me consume, je devrais le maudire
Magnétisme infernal, frisson incontrôlé
Mes forces m’abandonnent, je fonds sous ses
baisers
Toutes ces heures à bâtir de vaines et fausses
excuses
A raisonner mon cœur, à déjouer ses ruses
Je prends ce qu’il me donne, des plaisirs au
compte-goutte
Et laisse sur le bord du chemin mes mensonges en
déroute
Ses caresses me sont douces, ami ou fol amant
Ses mains réchauffent mon âme refroidie par le
temps
Que j’ai laissé courir, pour mieux le retrouver
De ces mots interdits, de ces silences passés
Je garde la couleur de nos nuits encre et
sienne
L’empreinte de nos corps qui se frôlent et se
prennent
Le parfum de nos sèves, le parcours de nos
bouches
Sur mes rêves enfouis, mes désirs peu farouches
Je laisse au hasard des envies, instants improvisés
Le soin de nous conduire vers d’autres rives
peuplées
D’incendie et de flammes, de moments endiablés
Où nos pas se rejoignent pour mieux s’y arrêter.
Commentaires
Merci !
Je viens souvent, mais je ne sais pas quoi dire qui soit un peu à la hauteur de ce que je viens de lire!
Avec mon admiration,
jean.
Serais curieuse de connaître ta sélection ! J'espère pouvoir passer sur Paris prochainement pour en discuter devant un bon café :-) !!
@Jean :
Que dire, mis à part que je ressens la même chose lorsque je découvre tes magnifiques photos ! A chacun sa façon d'exprimer ses émotions, ses perceptions de ce qui nous entoure ;-)...
Merci Jean, très touchée ! Amitiés.
J'ai posté là, sanspublier ! :o)
Donc, disais-je, je reste sans voix !
Bridget, tu mes patates ! :o)
Le crescendo de ton texte est merveilleux, tranformant de simples mots en douceur, puis tendresse, puis passion dévorante !
Sans mots choquants, tout en douce pudeur !
Heureusement que tu n'as plus ta photo sur ton Blog ! :o)
Merci Laurent... et, si, ma bouille est toujours là, mais... voir mon mail :-) !!