Sur la vague de nos jours

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Temps qui coule, temps qui file
Nous malmène, nous modèle
Côté face éparpille
Des sillons à la pelle
Vie qui passe, vie qui glace
Nous transperce, nous renverse
Nos corps flous en otages
De ses maux en averse
Nos cœurs comme des cristaux
Fragiles et délicats
Ecrins de tous les mots
Habiles ou maladroits
Amour danse, amour lance
Nous emporte, nous abat
Feu sacré, folle transe
Pour des yeux où se noient
Nos chimères et nos doutes
Le temps que l’on n’a pas
Nos mensonges en déroute
Nos faiblesses, nos faux-pas
Vivre encore, effleurer
D’une main hésitante
Des lendemains posés
Comme des amours naissantes
Balayer sur le sable
L’écume de nos tristesses
Y écrire la ballade
De toutes nos ivresses.

Commentaires

Anonyme a dit…
rapide et pourtant posé à la fois.
cordialement
20 novembre, 2008
Anonyme a dit…
Un très joli texte, je m'y retrouve ;o)
21 novembre, 2008
Bridget a dit…
@Nath :
Je dois bien avouer que cela ne m'étonne pas vraiment ;-)

@Temps :
Bienvenue ici. Précipité même, comme une soif urgente de vivre et de croire au jours d'après.
21 novembre, 2008
Anonyme a dit…
Temps file puis t'efface...

Joli texte
22 novembre, 2008
Bridget a dit…
@Well :
Tellement vrai aussi... merci !
23 novembre, 2008
denis_m a dit…
pas mieux...
25 novembre, 2008
Anonyme a dit…
De tes mots précieux, j'ai retenu:

" Temps qui coule, temps qui file
Nous modèle;
Nos cœurs comme des cristaux,
Ecrins de tous les mots,
Habiles;
Amour danse, amour lance
Nous emporte;
Feu sacré, folle transe
Vivre encore, effleurer
Des lendemains posés
Comme des amours naissantes
Balayer sur le sable
Y écrire la ballade
De toutes nos ivresses.

Bises
26 novembre, 2008
Bridget a dit…
@Mag :
Bonne pioche : tu as là l'essentiel, le reste aux oubliettes :-) ! Bises aussi !

@Denis :
Si, savoir exprimer tout cela en musique... merci Denis !
26 novembre, 2008
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