Réactions en chaîne
Transpercée une fois de plus, je me vide
J’écoule l’indicible
Je vomis des chimères
Assailli par la douleur, mon corps capitule
Il rend les armes
S’écroule aux pieds de mes désillusions
Sursaut incontrôlé
Mon cri liquéfié devient tsunami
Il s’abat contre les parois élastiques de mes artères
Les déforme, les traverse
Seuil de tolérance dépassé
Un aller sans retour
S’endormir pour de bon
Rejoindre le néant
Pour ne plus suffoquer
Pour retrouver la paix
De là, voyager légère
Vers un ailleurs lunaire,
Des rivages désertiques
Croiser des ombres chinoises
Ne pas les reconnaître
Des rivages désertiques
Croiser des ombres chinoises
Ne pas les reconnaître
Compter l’éternité
La mémoire effacée.
Commentaires
Mais alors, elle en est où, la vie qui continue ?
J'ai eu aussi beaucoup de ces douleurs,
toutes ces dernières années
A bientôt de te relire,
Well
Ces liens virtuels si fragiles mais qui perdurent par-delà ces années silencieuses : qui l'aurait crû ?
La vie continue, parfois aphone, mais ce ne sera que pour mieux hurler de bonheur ensuite non ? Ecris-tu toujours ? J'espère que ces douleurs ne t'auront pas ôter le goût des mots. Je t'embrasse, à bientôt